Démystifions les véhicules électriques!

 
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Coûts d'utilisation et économie par 20 000 km

Selon des critères définis  / Institut du véhicule innovant (2018). branchez-vous : guide pour choisir un véhicule rechargeable qui répond à vos besoins.55 pages.

 

Avec les multiples avancées technologiques réalisées dans l’industrie de l’automobile électrique depuis les dernières années, il est maintenant possible de parcourir la distance de plus de 300 km sans aucune recharge. La grande majorité des québécois parcourant moins de 50 km par jour (IVI, 2018), nul besoin, pour plusieurs, de s’inquiéter face à une possible panne. De plus, le réseau de borne de recharge, en constante augmentation, demeure accessible et économique.

Le bouquet d’énergie électrique québécois, composé à 95,33% d’hydroélectricité (Hydro-Québec, 2015) est l’un des moins émetteurs de gaz à effet de serre (GES) à travers le monde (CIRAIG, 2016). Effectivement, comparativement aux véhicules traditionnels, les véhicules électriques utilisant cette hydroélectricité impactent, tout au long de leur vie, 29% moins la santé humaine, 58% moins la qualité de l’écosystème, occasionne 65% moins d’impacts entraînant les changements climatiques, et épuisent 65% mois les réserves en énergies fossiles. La fabrication de leur batterie cause cependant l'épuisement 25% plus rapidement des ressources minérales, particulièrement du lithium et du cobalt essentiels à la fabrication de la batterie du véhicule électrique tel que nous le connaissons actuellement (CIRAIG, 2016). Le développement d’un réseau de recyclage et de réutilisation de ces batteries permettraient de réduire ce coût environnemental. Bref, en terme de production de tonnes de GES, l’utilisation du véhicule électrique est responsable de 14 tonnes par véhicule produit, distribué et utilisé comparativement à 53 tonnes pour les mêmes étapes du véhicule à essence le plus écologique possible.


Selon les connaissances que nous possédons actuellement, et en se basant sur un contexte québécois, le véhicule électrique demeure une meilleure option que le véhicule à essence au niveau environnemental et économique lorsque la consommation annuelle est grande (plus de 350 km par semaine environ). Effectivement, il est essentiel d’analyser vos comportements routiers afin de prendre la meilleure décision pour vous et l’environnement.

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